BATAILLE DE VALMY

Bataille de Valmy

20 Septembre 1792


Armée du Nord confiée à Dumouriez (début septembre) Généraux Beurnonville, Moreton et Duval - Armée de l'Est confiée à Kellerman (début septembre) Généraux Custine et Biron.


 Plaine de Valmy - Dumouriez et Kellerman
(infanterie 50 000 h - Cavalerie 2 000 - Artillerie 40 canons) Pertes 300 tués en face Prussiens du Feldmarschal Von Braunschweig (Infanterie 42 bataillons, Cavalerie 70 Escadrons, Artillerie 58 Canons) pertes 200 tués dont 4 officiers.
 

Entrée de Valmy

Vainqueur à Valmy aux cotés de Dumouriez et Kellerman










  Le champ de Bataille de Valmy




Déroulement
(sources wikipédia)

À trois heures du matin, le 20 septembre, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l’avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l’armée. L’attaque de l’ennemi fait prendre conscience qu’il s’agit d’une affaire sérieuse et non d’une escarmouche d’avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d’un seul coup les deux petites armées qui s’opposent à leur marche.

L’avant-garde prussienne se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l’armée remonte la rivière à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l’attaque de son avant-garde, Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould. Il n’est plus question de repasser l’Auve, le temps presse. L’avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l’armée. Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers sept heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives. Lorsqu’il se dissipe un peu, l’artillerie commence à tirer de part et d’autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti. Vers dix heures, Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l’ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d’un coup de canon. Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d’artillerie, blessant beaucoup de monde alentour. Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s’enfuient avec leurs caissons. Faute de munitions, le feu diminue d’intensité. Une partie de l’infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale. Kellermann s’y rend en personne, et reprend la première position.

Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n’a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force. Vers les onze heures, le feu de ses batteries redouble. Il forme trois colonnes d’attaque soutenues par la cavalerie. Les deux colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance. Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

Kellermann comprend que dans cet état d’esprit, il n’est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique. Aussi, il ordonne d’avancer. Il dispose son armée en colonnes par bataillon. Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue : « Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l’ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette. »

L’armée, pleine d’enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! en passant devant les troupes sur un cheval trouvé. En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s’élève de tous les rangs de l’armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre. L’ennemi s’étonne, ses colonnes s’arrêtent : « La victoire est à nous ! » crie Kellermann, et l’artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes. Devant tant de détermination, le duc de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu’à quatre heures du soir. Encore une fois l’ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque. Mais la bonne contenance de l’armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l’arrêter une seconde fois. Vers sept heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts. Le lendemain, 21 septembre, Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l’ennemi, n’en est pas moins hasardeuse, s’établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l’Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Dumouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité. Les deux armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part. Dumouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de Kellermann en cas d’échec, ou pour prendre part à l’affaire si elle devenait générale. Clairfayt s’est contenté de montrer trois têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l’incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de Kellermann. Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, le duc de Brunswick était si sûr de vaincre, qu’il avait cru pouvoir se passer de l’assistance efficace de Clairfayt et des Autrichiens.

 De Valmy - Vue sur les positions de Stengel - sur la crête positions des canons de Stengel.
 De Valmy - Vue sur les positions de Stengel - à droite de l'image arrivé de la cavalerie de Beurnonville.
De Valmy - au fond de l'image - Vue sur les positions
de Beurnonville.
 De Valmy - à droite de l'image - Arrivée de la réserve de Kellerman - on distingue au fond la statue de Kellerman.

Epicentre du champ de bataille de Valmy

Les 13 régiments ou bataillons d'infanterie postés au moulin de Valmy, ne comptaient que deux bataillons de volontaires, le 1er de Saône-et-Loire et le 2e de la Moselle; Les 11 autres étaient de vieux régiments, le 1er, le 5e, le 22e, le 24e, le 44e, le 81e, le 90e et le 102e, ci-devant Colonel-général, Navarre, Viennois, Brie, Orléans, Conti et Charrtres qui formaient la première ligne commandée par Linch; le 30e, le 62e,et le 96e, Seconde ligne Muratel. (source Arthur Chuquet de l'Institut Guerres de la révolution - L'invasion Valmy)
 







Plan de Bataille




CHAMP DE BATAILLE DE VALMY



Du moulin de Valmy 
Sur la gauche du Moulin position de Kellerman - Deprez-Crassier - Valance et Chazot - positions des villages Orbeval et Guizaucourt.
Au fond de l'image position des troupes Prussiennes de Brunswick
dans le creux on distingue à peine la route de Châlons.

Devant Valmy



Armée Prussienne

 42 000 hommes dont 30 600 fantassins et 11 600 cavaliers 200 pièces de canons. 27 pièces d'artillerie volante,  6 pièces de douze, 150 de six et 7 de trois, 24 obusiers, 16 mortiers.
 L'avant garde comprenait deux régiments d'infanterie, Kleist et Hohenlohe; deux bataillons de fusiliers,  Renouard et Fourcade; une compagnie de chasseurs à pied; les hussards de Wolfradt et les dragons de Schmet  Commandée par le prince Hohenlohe-Ingelfingen, qui avait sous ses ordres les trois généraux majors Kleist,  Herzberg et Wolfradt.

 La première ligne d'infanterie de l'armée, sous les ordres du duc de Brunswick, comptait les six régiments Schônfeld, Budberg, Romberg, Thadden, Woldeck et Brunswick.
 La seconde ligne d'infanterie se composait des régiments Wolframsdorf, Wittinghof, Herzberg, Borch et Kenitz.  Cavalerie commandée par le lieutenant-général Lettum deux divisions; l'une sous les odres du prince Louis de Wurtemberg, l'autre sous les ordres de Kalkreuth.
(source Arthur Chuquet de l'Institut Guerres de la révolution - L'invasion Valmy)


 Du moulin de Valmy  

Droit devant le moulin, position des troupes de Kellerman, au fond position des troupes prussiennes de Brunswick et autrichiennes de  Clerfayt, ce fut la ligne de front de la célèbre bataille.
Le plateau de Kellerman 
Monument Kellerman  au fond à gauche - Chapelle renfermant les cendres de la princesse de Ginetti arrière petite fille de Kellerman.  
Position des troupes de Kellerman - Aile Gauche de Kellerman.

  Position des troupes de Kellerman et Dumouriez

Ligne de front.

  Droite du Moulin - vue sur l'aile droite Française - Valmy.

De la Chapelle

 

 Chapelle renfermant les cendres de la princesse de Ginetti arrière petite fille de Kellerman.





 

Du Monument Kellerman

Du moulin au village de Valmy






 
Position de la Réserve Française - dans le creux coule l'Auve.

Champ de bataille de Valmy

QG de Dumouriez & Kellerman  - Dommartin sous Hans - Maffrecourt - Dommartin la planchette - l'Etang le Roi - Gizaucourt - Oberval.

(En construction)


Ordre de bataille - Valmy

(En construction)



 

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