Campagne de 1800

 

La campagne de 1800.

L'Armée de réserve.

De la traversée des Alpes à la Plaine de Marengo.

 

  Constitution de l'Armée

Le 21 floréal, Berthier envoyait de Lausanne, à Bonaparte,
 la nouvelle composition de l'Armée de réserve qui devait franchir les Alpes. Elle était divisée en quatre corps (la brigade Lechi n'était pas comprise dans cet état).


1er Corps 

(avant-garde)

 

Placé sous les ordres du lieutenenant-général LANNES, était composé de

 

Division WATRIN  5 808 hommes.

28e demi brigade 1 500 hommes.

1er bataillon helvetique 600 hommes.

Bataillon italique 539 hommes.

Brigade RIVAUD, (12e hussards, 21 chasseurs) 1 124 cavaliers.

 

 

Le 2e Corps,

aux ordres du lieutenant-général DUHESME

 

Division BOUDET  7 291 hommes.

Division  LOISON  7 242 hommes.

 

 

Le 3e Corps,

aux ordres du lieutenant-général VICTOR

Division MONNIER  5 845 hommes.

Division CHAMBARLHAC  7 878 hommes.

 

Le 4e Corps (cavalerie),

aux ordres du lietenant-général MURAT,

avec HARVILLE, DUVIGNEAU ET CHAMPEAUX 

 

14 régiments  7 953 hommes.

 

L'artillerie, aux ordres du général MARMONT :

Conducteur et servants  1 128 hommes

70 pièces de canon et 6 obusiers

 

TOTAL 46 908 hommes.

Attention la brigade Lechi n'était pas comprise dans cet état.

Les services auxiliaires.

Train    650 hommes.

Muletiers  600 hommes.

Pontonniers  410 hommes.

Ouvriers d'artillerie  193 hommes.

Ouvriers auxiliaires  500 hommes.

Service des hôpitaux  150 hommes.


GARDE CONSULAIRE  600 hommes.

Attention la situation des effectifs de l'armée Française à la date du 22 prairial vous sera présenté à la page de Marengo.

 

Vallon de Proz & camp de Ravère.

Le Saint-Bernard.

Saint-Pierre.

Cherreyre.

Etroubles et Aoste.

Le fort de Bard.

L'albaredo.

Ivrée.

Combat de Chiusella.

Chivasso, Verceil, Novare.

La marche sur Lodi.

Stradella.

Montebello.

Marengo. 

 

Avant même de rentrer un peut plus dans l'histoire de cette campagne de 1800, rendons hommage à cette héroïque armée, aux valeureux soldats.

à DESAIX. 

 


"A NAPOLEON 1er, EMPEREUR TOUJOURS AUGUSTE DES FRANCAIS, RESTAURATEUR AUSSI EXCELLENT DE LA REPUBLIQUE VALAISANNE, VAINQUEUR EN EGYPTE ET DEUX FOIS EN ITALIE, TOUJOURS INVAINCU, DONT LE NOM VIVRA ETERNELLEMENT AU MONT JOUX ET AU SIMPLON, LA REPUBLIQUE DU VALAIS RECONNAISSANTE, 2 DECEMBRE 1804".



Savary, accompagné de quatre chasseurs, se porte, à l’endroit ou la 9e légère a repoussé le régiment de Walli. Dans la nuit, l’aide camp chercha longtemps parmi les cadavres couchés du bas au sommet d’un petit tertre, non loin de Cassina-Grossa ; il reconnut Desaix qu’à sa longue chevelure et aux blessures reçues à Lauterbourg et au second passage du Rhin, car les bandits l’avaient déjà dépouillé de ses vêtements. On chercha, avec un mouchoir, à étancher le sang resté dans la blessure qui était horrible. Le manteau d’un cavalier lui servit de premier linceul. Les soldats le transportèrent, sur un brancard rapidement improvisé, à Saint-Julien le vieux ; de ce point il fut transporté à dos de cheval à Torre di Garofolo, au quartier général. Bonaparte le trouva dans un fauteuil et le pleura. Un médecin fut chargé d’embaumer le corps. A cinq heures du matin, le 26, on le plaçait dans une charrette de paysan, à ridelles ; il était seulement enveloppé d’un drape et recouvert d’un manteau.

Un escadron du 12e chasseurs escortait le convoi que M. de Cayrol dirigeait. Le consul demanda des canons pour saluer d’une salve de 101 coups, au départ, le corps de Desaix.

Il n’y avait pas d’artillerie à Torre. La dépouille, arrivée à Milan, fut enfermée dans un double cercueil et déposée provisoirement dans la chapelle du couvent San-Angelo.

Le 17 juin 1806, on la transportait au couvent du Grand Saint-Bernard, dans un tombeau élevé par Moitte. Berthier, qui présidait la cérémonie de la translation, disait devant la députation d’officiers venue rendre les honneurs militaires ; « Voilà l’homme que l’Orient, salua du nom de Juste ; sa  patrie du nom de Brave ; son siècle du nom de Sage ; et que Napoléon a honoré d’un monument.
Source :  Edouard GACHOT - La deuxième campagne d'Italie 1800.


Grand-Saint-Bernard (Hospice du)
Dans le canton du Valais, à 45 km de Martigny dans la direction d'Aoste.
Dans la chapelle de l'hospice se trouve le tombeau du général DESAIX , tué à la bataille de Marengo et qui décida du sort de la victoire.



  (site en construction).

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